Poèmes

Phrase

par Aime Césaire

Aimé Césaire

Et pourquoi pas la haie de geysers les obélisques des heures le cri lisse des nuages la mer en écart vert pâle fiente d'oiseaux vauriens et l'espérance roulant ses billes
sur les faîtes et entrefaîtes des maisons et les déchirures en dorades des surgeons bananiers

dans les hautes branches du soleil sur le cœur heurté des matins sur le tableau acre du ciel un jour de craie de faucon de pluie et d'acacia sur un portulan d'îles premières
secouant leurs cheveux de sel interjetés de doigts de mâts en toute main à toute fin sous le battement de cil du hasard aux délices chantées d'ombre un assassin
vêtu d'étamines riches et calmes comme un chant de vin dur



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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