L'espace de la terre
l'auréole des étoiles
et des astres lointains
Une écriture ancienne en gros caractères
sur la page infinie du ciel
Quant à moi, il se peut que je sois ici
triste
perdu sur une petite planète
absorbé dans mes rêves menus
Pourtant c'est sur la terre
que je trace ma petite écriture
Qu'ai-je besoin du silence s'il n'est pas contemplation rêverie ou déclic d'un poème ?
Voici ce que rapportent les tablettes : il n'y a de gloire que des exilés et de lumière que de liberté
Ce que la main généreuse donne
s'épuise
mais la main demeure vivante
et riche
Mon aimée me demande :
-
Quels vivres emportes-tu pour ton voyage ?
-
J'emporte avec moi l'espoir du retour à ton enfer
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012