Le dernier soleil s'est couché sur des arbres qui aspiraient à la danse sur le corps de la terre recouvert par la vaste aurore
Ne restent ici
- eritre un souffle et l'autre dans le royaume du vent -que la cicatrice de la mer
des indices du cercle de la terre
et les cendres du passage du phénix
Dois-je me réveiller
pour ne pas être terrifié par le rêve
ou m'abandonner
comme * oiseau mort
sous ses ailes ?
n'y a rien ici
hormis le souvenir du bleu de la mer
des marges d'espoir
sur l'autre face
de la lune fatale
un résidu d'ailes du premier âge
du corps
les rames de la barque
fendant le rêve du fleuve bleu
les prémices d'un matin
à l'issue du périple
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012