On ose à peine la lumière, le trait, la traversée. Que peut un cœur sinon dans la fragilité consentie, sinon dans la joie de jouer du peu ? On ne dit rien de l’ombre ni de cette surprise de l’aube dans le réel caché.
Le jour est ainsi sa mesure et son attente, comme en creux le poème.
[…]
On ne sait plus très bien si la lumière s’effondre dans la mer ou si notre regard s’accroche aux flancs d’une montagne. La beauté là s’impose sans effort. L’île en nous s’efforce à la mer et nous croyons au jour, aux distances explorées.
Au sujet de Philippe Leuckx
A Propos
Philippe Leuckx est un écrivain et critique belge né à Havay (Hainaut) le 22 décembre 1955. Poète, critique, il collabore à de nombreuses revues littéraires francophones (Belgique, France, Suisse, Luxembourg) et italiennes. Il a publié aux Dossiers L sept monographies consacrées à sept poètes belges. Il commente la littérature, le cinéma dans plusieurs revues, papier, numériques, sites et blogues (Journal des poètes, Bleu d'encre, Francophonie Vivante, Diptyque, Sources, Reflets/Wallonie-Bruxelles, Phoenix, La Cause Littéraire, Recours au poème, Les Belles Phrases, Revue Texture, Le Bibliothécaire, Encyclopédie de la Francophonie, poezibao, Nos Lettres, Saraswati, Triages, terre à ciel, pres loin, Les carnets d'Eucharis, Terres de femmes ).
Poème publié et mis à jour le: 14 June 2019