L’ombre est d’or
Et dorment mes trois petites-filles
Le jour est disparu avec de la poussière
Dans les narines
Jette aux poubelles tes mil sottises
De la trop vieille herbe séchée
Car l’amour n’est point morte…
N’ai-je point touché ton sein droit
De mes doigts de fée ?
N’ai-je point pointé mon regard hagard
Sur tes flancs gonflés ?
Une plaie grande ouverte
Ton sang coule lentement goutte à goutte
Juste à mes pieds…
Nus
Nous étions étendus
Dans la rosée du petit matin
Sur un tapis de thym et romarin
Entrelacés
Nous dormions ensemble heureux
Parfaitement heureux dans la lumière du jour naissant…
Au sujet de Rancourt Guy
A Propos
-Né en 1948 en Beauce, (Québec), Canada
-Études en philosophie (Université de Montréal) et études en langues et littératures (Université du Québec à Rimouski, Queen’s University, Kingston, Ontario et McGill University, Montréal).
-Enseigne la philosophie dans divers collèges au Québec (Cégep du Vieux-Montréal, cégep de Chicoutimi, cégep de Rosemont et cégep de Rimouski)
-Critiques de livres dans Livres et auteurs québécois, Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec, Urgences. et la Revue de l'Agenais.
-S’adonne depuis cinquante ans à l’écriture, surtout, la poésie, contes et nouvelles.
-Marié, père de deux enfants et grand-père de trois petites-filles.
-Retraité de l’enseignement depuis août 2005, je me consacre entièrement à la recherche et à la création littéraire.
-Webmaster depuis décembre 2008 :
https://www.sabine-sicaud.com/
Poème publié et mis à jour le: 04 November 2020