Une lune de province
Luit, ronde, au milieu des toits.
Il souffle un vent lisse et mince
Qui fleure la nuit des bois.
Parfum de la forêt neuve,
Viens encore m'enivrer,
Ou viens, car ma vie est veuve,
M'aider plutôt à pleurer.
A pleurer, fine odeur forte,
A pleurer dans le printemps
Ma jeunesse à jamais morte,
Odeur qui n'a pas vingt ans !
Poème publié et mis à jour le: 29 August 2022