Il pleut, et l’averse d’octobre
Attriste l’air moins que ton cœur ;
Cède enfin à l’ennui vainqueur
Puisque tout meurt de son opprobre !
Sois lâche et ne résiste plus ;
Ensevelis-toi dans son ombre
Pour voir briller, regards sans nombre,
Les yeux de ton passé confus ;
Car l’amour, clarté glorieuse,
Éclipse ces astres discrets
Tes Souvenirs et des Regrets
Qu’aime la nuit mystérieuse.
Et l’Ennui seul est cette nuit
Où luiront tes anciennes joies..
— Ah ! sois triste, pour que tu voies
Leur lumière humble qui te fuit !
Extrait de:
Le Psautier de l’Amie Poème publié et mis à jour le: 14 February 2023