Poèmes

Madrigal

par Rodolphe Darzens

Rodolphe Darzens

Je le sais, lente visiteuse
Dont j’adore les petits pas,
Ta douce parole est menteuse,
Ta prunelle n’éclaire pas !

Mais sites paupières sans fièvres
Ne cachent point d’astres égaux,
Si les mots que chantent tes lèvres
Dans mon cœur restent sans échos

Tes chers yeux disent bien des choses
Musicales ; ta chère voix
— Singulières métamorphoses —
Est une clarté que je vois !

Et tandis qu’éperdu, j’écoute
Avec mes regards tes aveux,
Ta chanson dissipe mon doute,
Nuit plus sombre que tes cheveux !

Extrait de: 
Le Psautier de l’Amie



Poème publié et mis à jour le: 14 February 2023

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