Il y avait un jour un rat
Et tellement on avait dû le maltraiter,
Je dirai mieux, c'était un mouton,
Et tellement on avait dû l'écraser,
Mais c'était, je le jure, un éléphant,
Et d'ailleurs, qu'on me comprenne bien,
Un de ces immenses troupeaux d'éléphants d'Afrique.
Qui ne sont jamais assez gros,
Et bien donc tellement on l'avait écrasé.
Et les rats suivaient, et ensuite les moutons,
Et tellement écrasés.
Et il y avait encore la canaille,
Et tellement écrasée
Et non seulement la canaille
Non seulement écrasée... non seulement rentrée...
Oh! poids!
Oh! anéantissement!
Oh! pelures d'Êtres!
Face impeccablement ravissante de la destruction!
Savon parfait,
Dieu que nous appelons à grands cris.
Il t'attend, ce monde insolemment rond.
Il t'attend.
Oh!
Aplatissement!
Oh!
Dieu parfait!
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012