Mon cœur,
Cet horloger qui me rend fou,
En bricolant mes quatre cent coups.
Mon cœur,
Cette centrale d'émotion
Qui commande à mes pleurs, et me trahit.
Mon cœur,
Ce magique accordéoniste
Qui supplique chaque note de mon sang.
Mon cœur,
Ce funambule téméraire
Qui, toujours sur le fil, ignore le vide.
Mon cœur,
Ce survivant hébété
Qui s'étonne encore, à chaque saison.
Mon cœur,
Ce dragueur impénitent
Qui débusque les mots d'azur.
2010-12
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 25 March 2021