Les racines des arbres près des rivages
De
Bahlui, du
Dniestre et du
Boug
Gardent la mémoire de mes frères
Ils savent les chants des proscrits
Les prières des innocents
Le sourire des enfants
Arbres centenaires, vos cimes
Lancent vers le ciel tourmenté
Un pont vers les bourgades disparues
Arbres de mon enfance, tristes témoins
D'un monde englouti dans le silence
Des consciences mortes
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012