Paris Le 10-01-2021
MÊME SI DANS LA NUIT NULLE ETOILE NE LUIT
POUR NATURE ET ÂME IL N'Y A MORTE SAISON
C'EST L'INSANE AU FUTUR QUI EST LA DÉRAISON
Cathédrales pensées par lumières trouées
Tranchent leur piédestal floué de miel-poussière
Hanse des toits avalant la noire suée
Ciel étale y penche – rongeant moire-barrière
Nulle étoile accouplée aux soldats d'horizon
A leur fanal double : ventres nus : fiers platanes !
Vous sont connus : terre ancrée : Troubles et Insane
Racines bues font de différence : raison
Muées en ravine elles lancent frondaison
Adoubant renaissance en bourgeons de jeunesse
Des surgeons fiancés abondent en raison
Pour faire danser dans l'aube soleil et liesse
Gagnent ces troubles qui ne les auront séchés
Marianne – aura du jour d'arbre – est si assouplie
Qu'insane sabreur – sans amour est retranché...
Que Dame n'oublie les sans-séjour ni abri !
Au sujet de MinodAlain
A Propos
"La ville où le nulle part a lieu" Édition Librairie Galerie Racine
"La ville où le nulle part a lieu" - sous-titre : "Le proche et le lointain" Collections Poètes des Sans Continents
Éditions POLLYGLOTTE
Poème publié et mis à jour le: 10 January 2021