Poèmes

Marron grave

par Marcel Faure

Ma voix rocaille craquait des notes blues
Swing
Mon supplice vorace
J’avais ça dans la peau
Et mon nom n’avait cours que sur votre programme

Ma vie
Je la crachais à votre face
Dans la lumière d’ici
Et qui n’éclairait rien

J’étais marron plus que foncé
En djeune marron grave

Sonore indifférence
Vous me claquez des mains
Et je m’en vais
Seul

Cathédrales des villes
La nuit
J’ai peur de moi
Les rues me déshabillent
Ô folie du couteau que je plante
Devant le bar
Où je fus roi.

2016-02

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