Poèmes

Marine

par Paul Neuhuys

Au
Zoute

avec les lifrelofres du solstice estival

Des autos s'enlisent dans le sable

comme des bousiers qui arrondissent leur crottin

pour l'amener à des contours toujours plus corrects

O mer par nos deux mains chaudement applaudie

Babette était en bleu
Nanette était en jaune

Moi qui voulais inventer la souricière avertisseuse

une statue de sable me parle à l'oreille

de la fuite des capitaux

Du
Conservatoire de l'Ennui au
Casino de la
Sottise

une chaise prend feu en écrivant ses
Mémoires

Et voici un poème comme chacun peut en écrire

un soir en regardant les vagues

comme des bras en l'air faire des gestes vagues

avant de s'évanouir à l'illusion vivante.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top