Au
Zoute
avec les lifrelofres du solstice estival
Des autos s'enlisent dans le sable
comme des bousiers qui arrondissent leur crottin
pour l'amener à des contours toujours plus corrects
O mer par nos deux mains chaudement applaudie
Babette était en bleu
Nanette était en jaune
Moi qui voulais inventer la souricière avertisseuse
une statue de sable me parle à l'oreille
de la fuite des capitaux
Du
Conservatoire de l'Ennui au
Casino de la
Sottise
une chaise prend feu en écrivant ses
Mémoires
Et voici un poème comme chacun peut en écrire
un soir en regardant les vagues
comme des bras en l'air faire des gestes vagues
avant de s'évanouir à l'illusion vivante.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012