Liberté dénouant les poignets des esclaves
Délivrant de la nuit les hommes harassés
Liberté s'exhalant des cachots et des caves
Par des cris fulgurants dans la pierre tracée
Liberté qui mûrit au bleu de la fenêtre
Liberté des sommets, des cratères géants
Des espaces marins où la vague vient naître
Quand vibre dans la nuit l'orgue des océans
Lointaine liberté qui cachait ton visage
Devant la lâcheté des fous, les à genoux
Quand nous avions la mort pour unique partage
Comme un rouge brasier tu t'allumais en nous.
Poème publié et mis à jour le: 19 November 2022