Comme le temps nul ne sait comment sera fait demain,
La pluie ou le beau temps, le pire comme le meilleur.
Sur les yeux embués, l’Homme poursuit son chemin
Un noir bandeau, pour cacher sa terrible frayeur.
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Il n’aura pas fait grands progrès depuis des millénaires
Plus que la pluie, le sang pour arroser la pauvre terre.
Il n’aura vu que des gens partout fuyant les guerres,
Femmes enfants vieillards en nombre, avalés par la mer.
La guerre finie, tous négocient la paix quel qu'en soit le prix
Les peuples naïfs, à l’unisson joyeux, chantent et dansent.
On reconstruit partout après avoir minutieusement détruit.
L’Homme sans raison, en moins de temps, folie recommence.
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Comme vague une autre guerre plus forte que la précédente,
Chacun se demandant par où elle est arrivée, une question
Vaine et insensée, puissantes bombes larguées fulgurantes,
Des milliers de morts, davantage de blessés sans justification.
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Bons par essence, les peuples du monde ne sont pas à blâmer,
Leurs richesses pour pomper à loisir on les prive de toute liberté,
Dictatures bien soutenant qui enrichissent marchands de canons.
Ainsi les dés ont bien été pipés, il ne faut pas se faire d’illusions.
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Ô peuples du monde affaiblis, relevez-vous, tenez–vous la main,
Exigez ! Les instances internationales, le droit disparus, plus rien
Pour vous défendre. Élites et médias évaporés, tout a été planifié.
Les guerres ont été créées pour toujours barrer la route à la paix.
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Belhamissi Sadek le 04.08.2017..