Aureilles la nature en coquillant qui gire
Vos petits ronds voûtez de long et de travers,
Fait de vous un dédale, où bien souvent je pers,
Le langage nouveau que pour vous je soupire.
O portes de l'esprit, par où le doux
Zephire
Fait entrer sur son aîle et l'amour et mes vers,
Chastes chemins du cœur qui tousjours sont ouvers,
Pour ouyr les discours d'un pudique martyre.
Aureilles l'abrégé de toutes les beautez,
Petits croissants d'amour accroissez les bontez
De ma chère
Amaranthe afin qu'elle m'allège.
Mais quoy par vos faveurs pourrois-je la toucher ?
Ma voix qui n'est que feu n'ose vous aprocher
Pourceque vous avez la blancheur de la neige.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012