Poèmes

Le Vent

par Langston Hughes

Langston Hughes

Ô Vent, touche nos corps
Nos corps séparés, individuels;
Ô Vent, touche nos corps
Mais souffle vite
A travers les peaux jaunes,
blanches, rouges
De nos corps
Au terrible grognement de hargne
Pas le mien,
Pas le tien,
Pas le sien,
Mais un unique grognement de toutes les âmes,
Ô Vent, souffle vite!
Avant que fuyant,
Nous rentrions dans l’absence de vent…
Avec nos corps…
Dans l’absence de vent
De notre maison à Taos.



Poème publié et mis à jour le: 16 September 2022

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top