Soir de juillet
Soir d’azalée
Soir parfum d’ambiance imagée
Soir, belle d’un soir place imaginée
Place aux pas tranquilles
Place, bonsoir vous ici vous qu’il...
Place à vous marchands de sourires
Place aux plaisirs qu’il est temps de fleurir.
Fleuri de mots trempés dans un pollen d’histoire
Fleuri de plastiques aux corps venez-y-voir
Fleuri de ses arts multiples baisant l’œil amoureux
Fleuri, comme on peint des moments heureux...
Et nous nous sommes assis sur un banc
Et nous avons laissé passer le temps
Tiens merci au vent d’autant, mais je rêve
Tient voilà justement une jupe qui se soulève
Poésie merci pour tes allées traçant des rencontres
Ce soir carcassonnais nous aurions pu dans ce conte
Au hasard des bonsoirs, voir ici quelque Bousquet ou Aragon
Nelli devisant avec Pierre Sire accompagnant Maria
Barbès descendu de sa statue et rencontrer Gambetta
Tout cela croqué par Dantoine qui aurait sorti ses crayons.
...
Allez arrête de rêver, me dit tout à coup mon épouse
C’est le 14, entends, le feu qui sous les remparts couve
D’un geste vagabond, profitant l’absence inopportune des regards
Je lui cueillis une fleur d’amour lui promettant le bouquet pour plus tard.
Au sujet de MATHIEU Bernard Roger
A Propos
romans Alfred le Wisigoth, Le retour du Barbare, Les essayistes, Le secret du Manet, Le Numerique t'en souvient-il, Aïcha, Le chandelier à sept branches, Bas les Masques, Sur le Chemin de Compostelle.
Poème publié et mis à jour le: 06 May 2020