poème à ma bien aimée...2018
Toi qui m’écoute au bord du chemin
N’arrête pas mes mots qui circulent
Que ces mots cueillis fleurissent ton 2018
Tels des colliers entrelacés de perles
Sortis de mon coffret de santal
Qu’ils soient miens pour qu’ils soient tiens
Car c’est ici que tout maintenant bascule
Sur mes mots accepte ce brin de conduite...
Qu’ici en mes phrases mon moi déferle
L’avenir se guidera à la lueur de notre étoile.
Avant de remplir ma hotte de tous ces mots venus d’ailleurs.
Avant de les prendre un par un, de les bichonner, les lustrer,
Les polir pour les rendre meilleurs.
Avant, sur le seuil de 2018, à ton intention, venir les déposer
Je m’en suis retourné pour me remémorer justement
Un an en arrière, pour réveiller le passé récent.
Ce que je te disais l’an dernier « Encore une de faite »....
Et rendez-vous à l’année prochaine, une seule idée en tête
Dans le fond que demande-t-on ?
Tout simplement de vieillir ensemble à l’unisson.
Ramasser la plus-value de nos amours, l’un dans l’un,
De nos amitiés partagées, des gouts cultivés en commun.
Que le temps me laisse encore quelques calendriers d’avance
Qu’en ta compagnie juste le temps d’une récompense
Juste l’éphémère plaisir de lire sur tes lèvres
L’odeur du parfum d’un cœur à mon écoute.
Croiser ton regard. Me sentir là, comme dans un rêve
A deux doigts de tes pensées, au bord de l’équilibre
D’un frêle baiser frais comme une larme de bonheur, ma cible.
Tiens bon la vague et tiens bon le vent et que 2018 dès janvier
Casse les vagues avec le tranchant d’un hauban hauturier,
Le pied ferme et l’œil vif du skipper.
On espère que l’an qui vient sera meilleur,
Le pied de nez alerte défiant les écueils de 2017
Qui ne nous ont pas fait lâcher la barre malgré les tempêtes.
Et je reste là, encore là pour prendre ma plume
Et pour t’écrire un mot, même si ma corne de brume
N’a plus la vaillance de mes tendres années.
Dis-toi bien que tu vivais...
A l’idée de ce qui disparait et de tout ce qui jaunit
- comme mieux que moi lui, l’aurait dit -
Ce temps qui passe, coulant ses heures, entre des jours
Que rien n’arrête, j’ai du mal à contenir la vague
Mais nous sommes toujours là, encore et toujours !
Alors j’en profite laissant flotter les images
D’un nouvel Age où je suis né ... il y a une seconde.
Dans la lumière où les rayons dessinent en rondes
Comme des mains de neige courant en flocons
Des larmes de brillances, des pays de Noels au balcon,
Allumant leurs étoiles aux branches des souvenirs,
Celles, dans le panorama de tes yeux, où je prends plaisir à lire.
Avant d’achever un fond d’encre dans l’encrier de mes espérances,
Je vais tremper une dernière fois mes mots en deserrance
Dans les lignes de mes demains, annonçant ses éclats
Entre ombres et lumières gravant dans le marbre
Comme deux cœurs entrelacés dans l’écorce d’un arbre
Toujours je t’aimerai et merci d’être là. ...
Bonne année.
bonne année
par Mathieu bernard-roger