Le 27-04-2020
LE SOUDAIN DANS L’ÉTERNITÉ
I
Sous un hallier et des roses merle est caché
Sous piques liées il picore – y mêle son charme
La musique l'appelle – il va sceller son âme
A dame et mieux – haut perché – veiller sa nichée
II
Poème-papier froissé – palimpseste vit
Sur un vol échevelé qu'un chant libre anime
En brassées d'éternité pour instant ravi
Comme pollen semé par papillons équanimes
III
Saisir la lettre en l'ondée jetée sur l'azur
Celle pour tout être aimé dans l'espoir en fête
A la fenêtre de Mai : surmontant l'obscur
Et – du soir – mettre les mots du monde en tempête