Il y avait là des bouquets ronds, des fleurs molles et damnées aux odeurs perfides, des couleurs garées dans la nuit, des mensonges, des erreurs sur des mots encore chauds.
C'était un lieu de rancune où les souvenirs et les soies s'irriguaient à la même source, des soirs de vigueur où la lune s'enhardit au point de blanchir le sol,
une chambre abandonnée au songe,
parfumée de blanc, sans rigueur et sans loi
où chantaient encore les vagues
entre le sable et la mémoire, riche
de l'œuvre toujours absente, et du vœu.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012