J'entends monter le flot du vain bruit de la terre
Et captif en mon être un être se défend
Se débat et gémit, aspire à la lumière
Exhale sa douleur et pleure dans le vent
D'un coup d'aile brisant la chaîne qui le lie
Il arrive parfois qu'élancé vers les cieux
Il franchisse les bords d'une extase infinie
Et sente l'animer le souffle de son Dieu
Des grandes vérités les sources lumineuses
Ruissellent alentour comme des nappes d'or
Il voit l'environner les figures neigeuses
De ceux qui par l'esprit ont défié la mort
Et reprenant alors son argile éphémère
Tel un prince aux créneaux il veille sur la tour,
Que s'écoule à ses pieds la tourbe familière
Son regard ébloui ne voit plus que le jour.
Poème publié et mis à jour le: 27 April 2025