Le doux rossignol siffle dans la pénombre
Il saigne d’amour pour son sacrifice
L’aube hurlante chasse le silence de l’ombre,
Baphomet despote du maléfice
M’apparaît l’infâme malin,
Ardent de son antre malsain
Le Bouquetin répugnant, pasteur clandestin
Du païen que je suis implore d’embrasser le divin
Devant son église, le bouc fétiche de mon culte obscène
Me tient en chaîne et devient mon saint patron
Mon corps est captif du joueur de capon
Aux adorateurs de Mendes,
Leurs rituels antiques d’émissaire
Peuplade de blèche au service de Son Altesse
Seront bénis de fécondité à l’apogée du siècle lunaire.
Extrait de:
ESPRIT DÉLICAT