Poèmes

L'Arabesque des Temps

par Alain Minod

Paris Le 10-03-2021

Si pour le vif instant s'effacent les nuées
L'arabesque des temps mesure la lumière
A pesante ruée de ville qu'elle éclaire
Jusqu'à lui dessiner l'allure–pour muer

Alors que dans nos rues transpire le trafic
C'est l'impact du soleil qui fait métamorphose
L'indécision d'époque épiçant toutes choses
Porte en résurrection l'étreinte du pratique

L'horizon incendié le long du boulevard
Met en perspective une lueur bien nouvelle
S'emparant de Paris et la rendant plus belle
Alors un qui-vive la fait entrer en art

Miré dans le proche : l'attention au lointain
En train ineffaçable écorne sous la brise
Tout petit advenir et lentement atteint
Ce grand charivari que notre prince attise

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top