Lie un temps si rageur au silence en ton cœur
Lançant l'autre en gageure au parfum du partage
Et s'il ne l'accepte : mouille au souffle hors-rancœurs
De pluie : la pensée : fête en fleurs-paroles sages
Par tempête en l'heure – s'il ne se laisse hanter
Il passe tous ses heurts – épousant chant égal
Cet Humain au bonheur va : présent vertical
Il tend sa source-sœur à l'horizon venté
Qui veut accommoder temps de vie temps-poème
Non ! Ne peut pas céder aux divisions en chaînes
Où averses traquent – or comme en mer filant
Sa liberté-barque monte vagues d'élan
Que la mort grésille sous l'emprise d'instants -
Comme au grand port du monde en brûlante lumière
Aux corps ils brasillent et dans leur prise tend
La pensée d'accords-ronde au lieu en âme entière
Monte en découverte : moment de vive paix
Même si tempête secoue en surenchères
Aux battants de la mort les tenants si happés
Par sa porte sur bord de guerre : âmes sans chair
Temps où est sans compter l'espoir de chaque voix
Où se sent à dompter l'écart qui se voit : trombe
Enclume houspillant l'art – trou noir où elle croît
Mais voix d'écume-phare abrasent l'être sombre