histoire de mon cœur
frais comme une rose
les frissons qui parcourent
le réseau infranchissable
(et je connais peu de choses
aussi ténues sauf le
tissu de votre robe) des
regards
à peu d'intervalle de temps
Dans une rue proche
Le beau militaire quotidien
s'habille en curé
pour charmer les réverbères
Voici venir le temps où les colonies
flamberont comme autant
de cristaux solitaires
la manière de véhiculer
l'amour mondial
changera mais en pure
perte
Je vous dis ces choses
machine à coudre le silence
et le temps
Mais quand le soleil se
lèvera
Vous ne pourrez que dire
il est mort.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017