Pourtant j’y étais bien assis
Pourtant j’étais au bout d’un rêve
Je suis resté même très poli…
Et même en restant bien assis
Là haut, sur le sommet d’un rêve
Je volais... d’une belle folie !
Et personne n’aima mon poème
C’était un poème ahuri !
Pourtant j’y avais mis mon âme
Pourtant je le croyais si beau…
Autour de moi naissait la flamme
Qui sublimait le caniveau
Autour de moi brillait cette flamme
- C’était l’poème le plus beau… !
Et personne n’aima mon poème
J’allais même le jeter, à l’eau…
Pourtant j’étais au bout d’un rêve
Pourtant j’y étais bien assis…
- Ne sois pas triste, qu'il me dit…
O, il parlait, volait aussi !
Tout bel Enfant d’une joie superbe
Sur son bateau, dans l’infini…
Me regardant du bout d’un Verbe
Heureux, de sa nouvelle Vie
Je l’aimais d’un Amour sans faille
J’étais comme Dieu… !!! En plus petit…
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Quand Il s'écrit en hexamètres aux longues robes des adverbes
Brillants aux cœurs languissants des sublimes vieilles symphonies
Dans les échos des champs du Vide où s’arriment les superbes
Cordes des Univers Multiples, s’accrochant à Celui-ci… !
Point où naissent tous les photons dans des quarks atemporels
Quantique saut à la belle chance, d’une pensé éternelle
Lui, la Vérité Sublime travesti en clown suprême,
Invisible Dieu d'une Larme pure vivant dans son poème
Bienveillant naissant l’espace et le temps, et tout autour
Abritant, point dans son Âme, mondes, monades et Amour
Parfois rêvant dans ses balades, ici et là, et quelque part
Laissant ces signes (certes discrets) et quelle tristesse, invisibles
Feuilles d’automne rigolotes (nature morte pour la plupart…)