« Et j'ajoute à ma lyre… une corde d'airain »
Et j’ajoute à ma lyre, une raide corde transe ironique
Une corde en bleu saphir, une corde dure en airain
De la théorie des cordes, une corde dite anti-quantique
Et j’ajoute à ma lyre, une invisible corde sans fin…
Ephémère et d’un air parfois semblant nostalgique
Pis, j’ajoute à ma lyre, souvenir, une corde d’antan
Les soupirs inaudibles d’un grave orchestre symphonique
Pour jouer ce soir, en solo… ma partition à quatre mains !
Pianiste, o, bien sérieux, paraissant las, tel un comique
Mes mains liées ne sauront faire, l’impossible ! Vu d’au loin…
Applaudissez, car je persiste… tout mon Cœur croit et s’applique
Sur ma joue, s’accrochant elle, ma dernière corde, l’atypique…
Tout l’orchestre de mon âme, qui sauve encore… le Titanic !
Et son unique vrai pianiste, l’accord pur, d’un Rêve Lointain…
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