Ces instants d’ignorance
Ou de total oubli
Bonheur absolu
Dans le lit des rivières
Le sang ne coule plus
Les ruines
Là-bas
Ne sont qu’antiques
Un forum incrédule
Ecoute un vieux sage
Parler de paix
Ce n’est qu’une ombre foudroyée
Qu’anime un orage
L’innocence
La vie qui passe ailleurs
Ne la concerne pas
Bêtise ou ignorance
Qui condamne
En ne regardant pas
Geste froid d’un homme dieu
Ceci ne me regarde pas
Ô fidèle incrédule
Tes mains sont propres
Ton âme est sale
L’innocence
Tu n’es plus un enfant
La vie te presse
La terre se vide de son sang
De l’air de l’air
Et toi
Cui-cui les p’tits oiseaux
La mer les mouettes et la crème à bronzer
Qui t’en voudrait
Certainement pas moi
Je fais le fier avec mes mots
Moi qui rêve plus que je n’agis
Oh, que mes petits coups de dard me blessent
Un seul cri suffit-il
Pour se faire pardonner
2016-08
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 27 April 2021