Jour qui cherche ses heures
Ciel qui clapote à la fenêtre
Les creux du lit se cabrent
Et les draps
Plissent des rainures sur la peau
J'épouserais bien un petit déjeuner
Gestes gourds
Fesses au bord du lit
Je déploie mon mètre soixante cinq
L'âme est encore aux rêves
Les yeux couleurs de lunes
Ensablés de toutes les plages
Le décor paisible du mur blanc
Me tend sa page
Je plonge en vacillant
L'air ténu s'éparpille
Quelqu'un parle dans le beau
Une colline se pose sur l'horizon
Un bouquet réveille mes narines
Il est temps de filer vers la cuisine
Porte
Courant d'air
Les oreilles claquent
Jour qui cherche ses heures
Ciel qui clapote à la fenêtre
Les creux du lit se cabrent
Et les draps
Plissent des rainures sur la peau
J'épouserais bien un petit déjeuner
Gestes gourds
Fesses au bord du lit
Je déploie mon mètre soixante cinq
L'âme est encore aux rêves
Les yeux couleurs de lunes
Ensablés de toutes les plages
Le décor paisible du mur blanc
Me tend sa page
Je plonge en vacillant
L'air ténu s'éparpille
Quelqu'un parle dans le beau
Une colline se pose sur l'horizon
Un bouquet réveille mes narines
Il est temps de filer vers la cuisine
Porte
Courant d'air
Les oreilles claquent
Éclats soutenus de la lumière
Je suis réveillé
2016-09
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 27 April 2021