Je regarde au loin s'en aller les nuages
Drapeaux blancs que le ciel accompagne
Au-delà des sommets que lancent les montagnes
Voiles qui peu à peu s'éloignent du rivage
Drapé dans l'aube qui tombe fraîche
J'entends pour un instant me marier au sublime
Qui habille ma terre sans soucis de l'abîme
Au sortir de la nuit que la brise pourlèche
Je vais, emmitouflé d'un reste de bonheur
Qui traînait en riant au creux de la belle heure
Où fleurit la rosée de ce matin d'été
O limpide clarté des contreforts de l'aube
Lèvres bleues de l'azur qu'enflamme le soleil
Et je marche tranquille dans le jour qui s'éveille
2014-07