IMPULSION D'UNE NUIT
Ils marchent … Marchent
Et – avec les régiments lunaires au fixe -
Leurs ombres creusent
Le lointain étoilé
Et toi ! Tu viens dans ma page
Exacerber mon bonheur !
Avec la nuit
Tu t'es réinfiltrée
Dans mes heures …
Et moi je cause illimité
Contre leur voile
C'est la marche
Qui s'avance serrée dans mes mots
Et je joue l’infatigable retour
De feu où s'affiche
Ton incontournable
Présence
Je défais refais tout ton paysage
En soufflant sur
Le foyer
Qui me renvoie ton visage
Et tes yeux
La ville-océan m'est témoin
Je t'arrache au lointain
La jeunesse accourt …
Elle marche dans ma main
Qui court
Elle est la somme des prouesses
Où je n'ose m'aventurer
La nuit m'est indécence
Puisque je veux
Partager
Mon désir deluré
Les vagues des marches me pénètrent
La jeune compagnie entre
Dans mon être
Tout mon désir voyage avec toi
Sur la crête d'une voix
Où j'arrête le flux
Des âges
Ton regard sérieux
Pulse toujours
En mon cœur
Il y pleut la fantaisie
D'une jeunesse éternelle
Où je fais vivre une fontaine
Qui me rend ivre
De beauté réelle rivée
Encore à mon corps
Toi ! A dix mille lieues
Je te souris encore
Mais je ne peux
Être sourd
A ce vent qui déride mes yeux
Je ne dérive encore
Que sur les courbes lentes
Où a glissé ma
Caresse
Voilà que mon drapeau
Est hissé sur
Ta peau !...