Insouciantes soirées des mois de juillet autour d'un feu de camp.
Regards farouches ou pétillants.
Murmures et tintamarre.
Mots susurrés, phrases éventées.
Lentement, le froid tombait sur les charbons ardents.
Puis la brise de mer dispersait l'étincelle des ultimes poussières de braise.
Las, le corps des jeunes femmes s'abandonnait enfin aux chancelants halos des réverbères fatigués.
Aujourd'hui, je rêve encore aux pâlots souvenirs écrits dans les nuages.
Ses soirs de grande bonté, accrochée aux plus hautes futaies, une lune voilée en permet la lecture.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012