Poèmes

Grotesque

par Valery Larbaud

Valery Larbaud

Marieke,
Marieke, à la
Tête de
Flandre,

Près du café, lu chevauchais un être en bois,

Fort semblable aux
Dieux des
Khorsabad d'autrefois,

Et la bonne criait • «
Voyons, faudrait descendre! »

Les vaisseaux qui s'en vont là-bas, vers la
Hollande,
Et qu'on voit devenir lentement très petits,
N'ont pas l'attrait de ce cheval que tu pétris
Entre tes gros mollets de fillette flamande.

Le rire dans ma main a fait trembler mon verre
Quand, sursautant sans doute, et se cabrant soudain,
Il te fit choir, le vieux monstre babylonien,
Marieke,
Marieke, et qu'on vit ton derrière!



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

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