Poumons de pierre
Et fleur de grisou
Les morts trop lourds
Plombent les cimetières
Sourire pesant des stèles
Le marbre accroche la poussière noire
Sablier brisé du temps
Les jours se mélangent
Parfois
Sous le poids
La lumière courbe le dos
À jamais gravés dans la houille
Vos noms
Noirs et brillants
La pelle et la pioche se sont tues
Pourtant
Dans le musée de la mine
Se balancent encore
Vos âmes pendues.
Juillet 2011