Un soleil nonchalant dépouille les collines d'un reste de nuit
Partout des chants d'oiseaux
Un grillon stridule
Déjà autour des corolles le ballet des courtisans a repris
Comme un arbre
Avec mes feuilles blanches immobiles
J'embrasse l'horizon
Où veille un géant de basalte
Avec son écharpe sombre
Embrasement
Les orgues d'or resplendissent
Un instant tout se tait
Le cri d'une marmotte
Et toute la matinée qui chante.
2011-07
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 28 March 2021