Juste le temps d’un souvenir
Équilibre fragile d’une vie en ellipse
Une étincelle,un frisson, un soupir
Pendant que ton ombre s’éclipse
A cette époque on entendait encore
Le clic clac de nos cœurs
Tandis que se dissolvent les heures
Sur les pensées qui s’endorment
Un souffle, un battement , un éclat bleu
Pas de justes milieux, le temps du dernier odieux
Les corps, les décors, des visages, dévisagent
De ces gens pour qui tu aurais pu compter
Madame recevez mes hommages
A demi-maux ou doute entier, de la plume seras tu plus léger ?
Quand arrive la limite d’hier et de demain
Qu’est-ce que l’on en retient ?