Poèmes

Fado

par André Velter

Il avait tatoué sur son cœur le nom intraduisible d'une femme de néant : ,

Nada, ma nuit de rien
Nada, mon ombre fauve
Nada pour le rire et le non

Il psalmodiait avec ivresse ce mantra de carbone en souvenir de l'or

Nada, ô ma sultane
Nada, ma déchirure
Nada pour la fin des fins

Sous son masque de cendre il suivait du regard une sombre déesse

Nada au goût d'orage
Nada de corps et d'esprit
Nada qui tout efface

Nada portée à l'infini



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top