Les essuie-vitres intempestifs
Font tanguer mon esquif
Comme des trames d’aviron
Ils me bouchent la vision
Tuant les œufs d’sergent
Fuyant les seaux de sang
Leur nez de poule au pot
Mettent mes nerfs à trois zéro
En position active, se replient
En désactif, battent en rythme
Je remonte, ils s’emballent
Crissent sur la glace en croûte
Ils dorment sous la douche
Se battent avec onction
Pour désentangler la fonction
Il suffirait que je m’adapte
Que je me plie à l’automate
Je veux vouloir le commander
Leur pouvoir est programmé
Avec leurs folles ailes noires
Ils annoncent la mort du roi
Avec leur dos crocheté d’un soir
C’est aussi le début sans doute
D’une reprise en main des foules.