Caf caf
La présidente
De la grande inversion
Pan déchiré par derrière
Qui enserrent en ses ailes
Caf caf
Coincé en double feston
Combi d’accordéon
Fin du cabotinage
Du fripon de fantasme
Caf caf
Le franc CFA
Un rapport à Kafka
Miléna n’aimait pas
Café Café
Cache-cache
Un procès face à face
Un café à Bruxelles
Mécontents de mézelle
Caf caf
Elle la revêt de formes
Ce manteau adulé
Commandé par mégarde
Pour un bal costumé
Avec ses habits noirs
Un grand chapeau de noeuds
Elle défit le fardeau
Et le prénom de Claude
Caf caf
Il a crevé la s’melle
Gavé de remontrances
Le deuil de l’oncle nuit
Des filins d’remplacement
Un pantalon de feuilles
Aimé deux tonnes en son dentier
Descendre du garatas
Sensible à la poignée de Siam
Caf caf
Caf’conc des fleurs camisolées
Conf’call des métiers d’autrefois
Enfin réunifier
A Brest, dans un recoin d’année.
Au sujet de Manougier Léo
A Propos
Léo Manougier a mené des études d’architecture, de droit et de sciences religieuses à Vannes, Paris et Londres, travaillé quelques temps en usine avant
d’entrer comme juriste dans une multinationale puis à l’université. Membre de l’Ouvroir de Droit Potentiel (Oudropo.com), un atelier de création juridico-littéraire s’appuyant sur des contraintes, Léo Manougier partage son temps entre son appartement de la gare du Nord et une maison forestière.
Poème publié et mis à jour le: 11 April 2021