Allons ! Respire à l'inconnu de ton errance …
Ton territoire n'est plus ta propriété …
Les armes du monde inclinent à la terreur
Oui ! Elles enrichissent toutes les puissances
Abandonnant le devenir de la cité
A leur grave-sordide univers de malheurs
Non ! Il n'est pas mort le poème
Laisse tomber toutes tes chaînes
Instrumentées par tant de haine
Fais donc en sorte qu'il essaime
Sur la terre des opprimés
Avec la liberté des rêves
Qu'il peut en musique tramer
Pour que partout elle se lève
Non ! Notre temps n'est pas si court
Qu'il faille là lâcher la scène
Où les belles amours s'éprennent
En dépit de ces jeux de cours
Où s'entraînent les catastrophes …
Ne participons à leurs bals !
Oui ! Avec quelques apostrophes
Rejetons tout ce mal banal !
Si la belle paix s'instrumente
C'est en dérobant leurs terres
Que toujours ceux qui jouent et mentent
Mettent leurs habitants aux fers
O Baladins de l'infortune
N'oubliez pas tous les exils
Et l'ignorance reste immune
Si la justice en est le fil
Or la terre n'est un hospice
Que pour ceux qui en sont jeté
Et Misère n'y rentre en lice
N'ayant aucun droit de cité
Si les fruits de l' »intégration « « »
Pourrissent dans notre « jardin »
Ce sont histoires d'expulsions
Revenant avec grand dédain
L'occulter notre vraie mémoire
D'un « grand destin » reconstruit
Contre tous les anciens miroirs
D'un vrai « Pétain » dans notre nuit
Et non ! Ce n'est pas " charité "
D'oeuvrer pour notre liberté
Et celle des pauvres sans droits
Ouvrons donc pays à l'étroit