Ci reposent les os de la belle
Marie,
Qui me fit pour
Anjou quitter mon
Vendômois,
Qui m'échauffa le sang au plus vert de mes mois,
Qui fut toute mon
Tout, mon bien et mon envie.
En sa tombe repose honneur et courtoisie,
Et la jeune beauté qu'en l'âme je sentois,
Et le flambeau d'Amour, ses traits et son carquois.
En ensemble mon cœur, mes pensera et ma vie.
Tu es, belle
Angevine, un bel astre des deux;
Les
Anges tous ravis se paissent de tes yeux.
La terre te regrette.
O beauté sans seconde
Maintenant tu es vive, et je suis mort d'ennui.
Malheureux qui se fie en l'attente d'autruil
Trois amis m'ont déçu • toi, l'Amour, et le monde.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012