Je suis prisonnier de tes yeux
Toujours, — et parfois de tes bras,
Mais ne plains pas ces embarras
Qui ne sont guère qu'ocieux.
L'odieux, ô mais, là c'est dur.
C'est que mon cœur est en prison
En même temps que ma raison
Dans ton amitié, cachot pur !
Et bien que trop intelligents,
Mes désirs, quoique diligents,
S'en ressentent jusqu'à parfois
Ressembler à d'affreux courroux...
Mais tu les mets sous les verrous
De ta bonté, cœur, geste et voix.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012