I
Le temps qui nous bouscule
Réveille parfois sous la tente
Un barbare qui dort mal
Sur son lit de mousse synthétique
Même dans nos prairies pacifiées
Le galop des chevaux d'Asie
Soulève des vents de sables et d'étoiles
II
En cette steppe où tu t'éveilles
Tu apprivoises les constellations
Fruits de cette nocturne passion
Aux confins du sommeil et de l'écriture
L'aube qui se défroisse comme papier
N'inscrit jamais qu'interrogations d'une histoire
Que tu poursuivras le jour... chemin faisant
III
Le soir parfois autour des feux
Nous hurlons comme loups à la lune Écriture de sable, écriture de vent
Nos voix se perdent dans la steppe
À l'aube froide nous prions déjà bagages
Poursuivant sur l'asphalte le gibier des rêves
Au bout de nos galops aveugles
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012