Les longs boyaux où tu chemines
Adieu les cagnats d'artilleurs
Tu retrouveras
La tranchée en première ligne
Les éléphants des pare-éclats
Une girouette maligne
Et les regards des guetteurs las
Qui veillent le silence insigne
Ne vois-tu rien venir
au
Pé
ris co
pe
La balle qui froisse le silence
Les projectiles d'artillerie qui glissent
Comme un fleuve aérien
Ne mettez plus de coton dans les oreilles
Ça n'en vaut plus la peine
Mais appelez donc
Napoléon sur la tour
Allô
Le petit geste du fantassin qui se gratte au cou
où les totos le démangent
La vague
Dans les caves
Dans les caves
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

