Donne-moi de ce vin qui vient de ton tonneau
Pour que mon sang bouillonne
Et bois-toi la hauteur de dix doigts de ton eau
Pour que l’on se brouillonne
Tu pourras me passer dans le nez ton anneau
Afin qu’il m'aiguillonne
Et moi j’aurai mon corps beau changé en moineau
Qui dans l’air tourbillonne
Je ne crois pas que je pourrai voir l’abreuvoir
Où s’éclaircit l’idée
Et tu demanderas qu’il pût un peu pleuvoir
Sur ma tête vidée et sur ma joue ridée
Qui devront t’émouvoir
Après que tu faillis de remplir ton devoir