Poèmes

Dizain

par Germain Nouveau

Germain Nouveau

Les mille doigts du vent ! toute la maison chante !

Le
Mistral (pas celui...) filtre sur chaque fente,

Dont il fait une corde où ronfle son archet

De rude aveugle, et c'est comme si l'on couchait

Dans une contrebasse en branle !
O quel délice

Et que ça vous endort mieux qu'un chant de nourrice !

C'est à faire rêver des doigts de
Cabaner

(Pour ne pas toujours seul nommer monsieur
Wagner)

Et de quelque instrument frêle au corps diaphane :

L'archet au clair de lune a pris sa colophane.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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