«
Satan de son,
Diable d'argent ! »
Parut le
Diable
Qui me dit : «
L'homme intelligent
El raisonnable
Que te voici, que me veux-tu ?
Car tu m'évoques
Et je crois, l'homme tout vertu.
Que tu m'invoques.
Or je me mets, suis-je gentil ?
A ton service :
Dis ton vœu naïf ou subtil ;
Bêtise ou vice?
Que dois-je pour faire plaisir
A ta sagesse ?
L'impuissance ou bien le désir
Croissant sans cesse ?
L'indifférence ou bien l'abus ?
Parle, que puis-je ? »
Je répondis : «
Tous vins sont bus,
Plus de prestige,
La femme trompe et l'homme aussi.
Je suis malade,
Je veux, mourk. »
Le
Diable : «
Si
C'est là l'aubade
Que tu m'offres, je rentre.
En
Bas,
Tuer m'offusque.
Bon pour ton
Dieu.
Je ne suis pas
A ce point brusque. »
Diable d'argent et pas la mort !
Partit le
Diable,
Me laissant en proie à ce sort
Irrémédiable.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012