De chair et de sang de fiente et de boyaux
Ainsi a été créé l’homme
Qu’il fût né chez les gueux dans des châteaux royaux
Ou sur les berges de la Somme.
Des airs indécents et défiant ses tuyaux
Se sont unis pour une somme
D’épouvantements très éloignés des joyaux
Etincelants comme du chrome.
Il a croqué le fruit tendu par le serpent
Descendant de la Connaissance
Et dès maintenant le bon sucré dessert pend
Au fondement de sa naissance
Ce qui est sans doute le plus préoccupant
Est que ne cesse la croissance
De sa chair mais dans son sang mange un occupant
Altérant sa soif de puissance.